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dechets nucléaires - Page 15

  • déchets nucléaires :où les mettre

    ALeqM5huIWAkHJlBwZQz9kZczbvHOES5yw?size=mL'Andra (agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) a sollicité plus de 3000 communes pour être le lieu de stockage de déchets radioactifs . L'An Vert vous donne les premiers résultats connus, d'après un porte-parole alsacien du réseau "Sortir du nucléaire" . Pour l'est de la France, seule 20 à 30 communes auraient répondues positivement dont une dans la Marne et zéro dans les Ardennes .

    Il faut se réjouir de voir s'éloigner le risque de devenir le voisin d'une poubelle nucléaire . Mais la volonté gouvernementale reste d'enfouir ces déchets à très longue vie . Personne n'est capable de faire des prévisions à si long terme, sur le devenir des containers, ou sur les risques géologiques . Il est criminel de laisser le problème aux générations futures, dans un endroit qui sera difficilement accessible à une solution alternative . Puisque ces déchets ont été produits par l'industrie nucléaire, il est plus logique de les entreposer en surface, sur le site d'anciennes installations : leur surveillance et leur traitement éventuel en seraient facilités .

  • déchets nucléaires: Soulaine dit non

    Le refus de Soulaine

    jeudi 9 octobre 2008

    Nuclear%2520Champagne.jpgSoulaine (10), qui recèle déjà un centre de stockage de déchets nucléaires ; Soulaine, enfant chéri de l’Agence nationale pour la gestion des champagne-mapdéchets radioactifs (Andra) exhibé en modèle de réussite… Eh bien, Soulaine a dit « non », à l’unanimité de son conseil municipal, à l’Andra, qui recherche fiévreusement des communes d’accueil pour son futur centre d’enfouissement de déchets radioactifs dits de « faible activité à vie longue ». Et malgré les alléchantes promesses de retombées financières. C’est une claque pour l’Andra, estime le Réseau sortir du nucléaire, et un signe fort pour toutes les municipalités qu’elle a approchées.

    (Extrait de "Politis")

  • déchets nucléaires

    Notre(incontournable) confrère "L'Union" consacre un dossier à l'enfouissement des déchets nucléaires et à la recherche par l'Andra d'un site pour réaliser ce stockage . Parmi les communes pressenties, certaines se situent dans le Vouzinois. Le responsable de l'Andra (agence illustration_mg.jpgchargée de gérer les déchets nucléaires) déclare en parlant de leur méthode d'approche des communes :

    "Elle est, au contraire, transparente et progressive" . Quand on sait que le site allemand de Asse connaît des ennuis dramatiques et que les responsables ont caché la réalité, on doute que leurs collègues français soient plus sincères en cas de problèmes .

    Ce responsable ajoute :

    "Et si on considérait, au contraire, que l'Est peut devenir filière d'excellence en matière de gestion des déchets. Et si ces déchets participaient eux aussi à l'aménagement du territoire !"  Si pour lui, c'est ce type de filère d'excellence que l'on mérite et ce genre d'aménagement du territoire que l'on nous propose : non, merci !

     

    En rappel sur la situation en Allemagne, et les manipulations d'informations des responsables du nucléaires, voici un extrait du"Monde" de ce jour :

    Des révélations sur une série d'incidents survenus dans un site d'enfouissement expérimental de déchets radioactifs relancent en Allemagne la polémique sur le stockage de déchets nucléaires.

    Mardi 2 septembre, le ministre social-démocrate de l'environnement, Sigmar Gabriel, a présenté un rapport sur l'état de la mine d'Asse en Basse-Saxe, qui confirmait l'existence de risques plus importants et plus anciens que ceux connus jusqu'à présent.

    Entre 1967 et 1978, 126 000 fûts de déchets moyennement et faiblement radioactifs ont été stockés dans cette ancienne mine de potasse et AtommuellMorsleben,templateId=large__blob.jpegde sel. Or, dès le début, les employés ont observé des écoulements de saumure dans les cavités de la mine.

    L'exploitant, le centre Helmholtz pour la santé et l'environnement de Munich (HMGU), avait reconnu l'existence de tels écoulements mais seulement à partir de 1988.

    Avec un débit de 12 m3 par jour, ce ruissellement menace la stabilité de la mine. Pire, au contact des fûts dont certains seraient endommagés, des fluides se sont chargés de radioactivité. L'autorité de surveillance, l'office des mines de Basse-Saxe (LBEG), avait connaissance de cette situation depuis plusieurs années mais ne l'a rendu publique qu'en juin.

    De plus, contrairement à ce qui a été prétendu auparavant, des combustibles nucléaires ont également été stockés à Asse. Enfin, l'exploitant n'a pas agi conformément aux normes et standards qui s'appliquent face à de tels risques. "On a retenu des informations sur les infiltrations", a fustigé le ministre de l'environnement.

    En réaction, le gouvernement fédéral a transféré la surveillance du site à l'office fédéral pour la protection contre les radiations, qui dépend du ministère fédéral de l'environnement.

    Cette décision, qui confère à Asse le même statut qu'un site de stockage de déchets hautement radioactifs, doit être entérinée par le conseil des ministres d'ici à la fin de septembre. Berlin doit également présenter un projet de fermeture de la mine d'ici à la fin de l'année.

     

  • dechets nucléaires

    Vouziers étant une des communes qui était potentiellement visée pour recevoir un site d'enfouissement de déchets nucléaires, l'An Vert relaie l'initiative du réseau" sortir du nucléaire":

    ¬ Samedi 27 septembre 2008 : Journée nationale d’initiatives contre l’enfouissement des déchets radioactifs

    logoAndra1.jpg3115 communes menacées dans 20 départements : Ardennes, Aube, Aveyron, Cher, Eure, Indre, Lot, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Bas-Rhin, Seine-Maritime, Somme, Tarn-et-Garonne, Vosges.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à participer samedi 27 septembre 2008 à plusieurs rassemblements et actions [1] organisés par les différents Collectifs ou associations mobilisés contre le projet d’enfouissement de déchets radioactifs, projet mené par 800px-ANDRA_bloc_laboratoire-2004-09.svg.pngl’Andra (Agence nationale pour le gestion des déchets radioactifs) sur mission du gouvernement.

    Ainsi, 3115 maires ont été récemment contactés par l’Andra qui agit ainsi dans le dos des habitants et, par ailleurs, dans l’opacité : malgré des milliers de demandes téléphoniques [2], l"Andra refuse toujours de rendre publique la liste des 3115 communes menacées. C’est sûrement cela la "transparence nucléaire".

    L’Andra a fixé au 31 octobre la date limite de réponse pour les maires, mais de nombreuses collectivités territoriales ont d’ores et déjà voté des motions refusant la venue des déchets radioactifs.

    En 2000 déjà, l’Etat avait tenté de trouver des sites granitiques pour enfouir des déchets nucléaires et s’était heurté à une mobilisation citoyenne d’une ampleur exceptionnelle. Une mobilisation est à nouveau nécessaire pour empêcher tout projet d’enfouissement et pour faire connaître aux citoyens la vérité sur les dangers causés par les déchets radioactifs [3].

    En particulier, les citoyens ne doivent pas se laisser abuser par la terminologie trompeuse utilisée par les promoteurs de l’industrie nucléaire. En l’occurrence, les déchets sont dits "à faible activité et à vie longue" (FAVL) mais :
    - tout comme l’uranium dit "appauvri", les déchets "faiblement radioactifs" sont extrêmement dangereux et posent de graves
    Manif-Anti-Uranium-3juin2006-MTLRLe%2520Choix1.jpgproblèmes de santé publique.
    - l’expérience a montré que des déchets encore plus dangereux sont souvent glissés parmi les déchets "faiblement radioactifs". Il faut aussi noter que à Asse (Allemagne), 126 000 fûts contenant des déchets faiblement ou moyennement radioactifs - et donc comparables aux déchets aujourd’hui "offerts" par l’Andra - ont été entreposés dans une mine de sel déclarée "géologiquement stable depuis 70 millions d’années" et "quasi imperméable". Or la mine de Asse est aujourd’hui inondée, et la contamination radioactive menace gravement les nappes phréatiques :
    LogoSDN.jpgune véritable catastrophe est en cours.

    Une fois de plus, les déclarations rassurantes des "experts" ont été démenties par la réalité.

    [1] La liste des rassemblements, avec les lieux et horaires, sera diffusée sous peu.

    [2] Une action téléphonique collective est organisée depuis juin par le Réseau "Sortir du nucléaire" vers le numéro vert de l’Andra : 0 800 000 150

    [3] Le Réseau "Sortir du nucléaire" diffuse un document de 12 pages titré "Déchets nucléaires : le casse-tête"

     

  • Mine d'Asse et stockage déchets :l'avis de "sortir du nucléaire"

    Comme nous vous en avons informé à plusieurs reprises, la mine de sel de Asse en Allemagne est le lieu d'un accident nucléaire grave . Ce sortir_nucleaire.jpgcentre de stockage souterrain est contaminé par des fuites majeures qui menacent tout l'environnement .

    Voici ce qu'en dit le responsable du réseau "sortir du nucléaire" :

    En Allemagne à Asse, la population a appris fin juin qu'une contamination de grande ampleur était en cours depuis des années dans une mine de sel ou 126 000 fûts de déchets nucléaires ont été stockés. La mine était présentée comme "stable depuis 70 millions d'années" et "quasi-imperméable", mais les déchets baignent aujourd'hui dans un véritable lac souterrain dont la contamination menace de grandes nappes phréatiques.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire " appelle l'opinion publique internationale à prendre conscience de la gravité des contaminations déjà occasionnées par l'industrie nucléaire, et de la possible imminence d'une véritable catastrophe nucléaire dont les conséquences seraient incommensurables. Il sortir_du_nuclairene faut pas faire confiance aux diverses "autorités de sûreté", qui contribuent à cacher la vérité, et il faut fermer les installations nucléaires avant que le pire ne se produise.

    Philippe BROUSSE,
    président,
    Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 830 associations
    http://www.sortirdunucleaire.org/

  • Mine d'Asse et stockage déchets (suite)

    Une information complémentaire, mais aussi inquiétante, sur l'enfouissement des déchets nucléaires dans des sites "sécurisés" . Article repris du site 24heures.ch :


    MICHEL VERRIER BERLIN | 06.09.2008 | 00:07

    Ancienne mine de sel, le site d’Asse était censé garantir une étanchéité sans pareil et offrir la solution d’avenir pour les fûts de déchets radioactifs qui devront rester calfeutrés des siècles, voire des millénaires. Or, une enquête des services du Land publiée mardi a sonné l’alarme. Elle confirme ce que les mauvais esprits assurent depuis belle lurette: la mine est depuis toujours parcourue par les infiltrations. On a connu des pointes jusqu’à 432 mètres cubes d’eau par jour en 1979, et la montagne exerçant une pression gigantesque sur les couloirs de sel, mine.jpg32 points d’infiltrations supplémentaires ont été recensés depuis 1988.


    «Asse est à peu près aussi troué qu’une passoire», résume Sigmar Gabriel, ministre social-démocrate de l’environnement. Aujourd’hui, 12 000 litres ruissellent en moyenne chaque jour sur les parois de sel, ainsi que sur les 126 000 barils de déchets radioactifs entreposés dans 131 cavités entre 1967 et 1979, dont certains sont endommagés, sans que l’on sache précisément lesquels. L’inventaire exact des dépôts est en cours. On sait que plus de 11 kilos de plutonium, et plus de 100 tonnes ionisantes d’uranium ont été ajoutés aux déchets «ordinaires».


    Soupe radioactive


    La saumure qui ruisselle vers le fond de la mine, contaminée par les fuites radioactives, est finalement recueillie dans une «piscine» à plus de 500 mètres de profondeur. La «soupe», radioactive dans des proportions qui peuvent dépasser parfois jusqu’à dix fois la norme, est pompée ensuite vers la surface. «Jusqu’ici, nous gardons la situation en main, assure un responsable.» Mais les arrivées d’eau augmentent régulièrement, une inondation est possible et elle serait fatale, provoquant une vraie «catastrophe nucléaire». La nappe phréatique contaminée rendrait le voisinage inhabitable. Dans les villages environnants, les panneaux «Danger Asse» se multiplient.


    Pendant des décennies, la société chargée de l’exploitation du site par les services du Ministère de la recherche a dissimulé l’état de la mine. Ses relevés sur les rayonnements qu’elle transmettait aux autorités étaient fantaisistes, voire ignorés.


    La responsabilité et la surveillance du dépôt ont été retirées jeudi au Ministère de la recherche d’Anette Schavan (en photo avec A Merkel), démocrate-chrétienne, pour 25-neu-delhi-30-10-07-merkel-und-schavan,property%3Dposter.jpgêtre confiées au ministre de l’Environnement, farouche partisan de la sortie du nucléaire. Le procureur de Braunschweig a ouvert une enquête.


    Expertises en cours


    Deux expertises sont en cours. L’une devra préciser quand on ne pourra plus travailler dans le site; ce pourrait être dès 2014. L’autre envisage deux possibilités de fermer la marmite. La première consisterait à combler la mine, puis à l’inonder après l’avoir condamnée par une chape de béton. Mais certains experts soulignent qu’il est impossible de prévoir ce qui se passera au cours des siècles!


    La seconde solution serait d’extraire les 126 000 fûts pour les entreposer ailleurs. Ce qui prendrait des années et coûterait 2,5 milliards d’euros environ. Si c’est encore possible, vu l’état des lieux.

  • Mine d'Asse et stockage déchets

    226152654.2.pngLe Tagezeitung consacre sa une au problème du stockage de déchets radioactifs en Allemagne. Le rapport sur un site qui servait de test, dans taz_gross_kas_DW_So_428180g.jpgune ancienne mine de sel à Asse, dans le nord de l'Allemagne, dévoile des conditions catastrophiques. Pour le journal, il s'agit de « l'installation nucléaire la plus problématique d'Europe. » 126.000 tonneaux, dont la plupart sont rouillés et abîmés. Neuf kilogrammes de plutonium ont été trouvés, de l'eau s'infiltre dans l'installation, il y a des fuites de matières radioactives et l'ensemble risque de s'effondrer d'ici 2014. Le journal invite donc la classe politique, qui parle toujours d'énergie sûre, propre et économique, à faire preuve de moins d'hypocrisie et de plus de responsabilité dans le traitement des déchets nucléaires.

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